Soudainement arrivé de Chine, le coronavirus sévit et inquiète. Pour ralentir la propagation de ce virus, des mesures sont prises principalement en France et en Italie là où l’épidémie est la plus avancée. Ces mesures s’appliquent également au football qui voit ses matches reportés un à un et des rencontres à huis-clos se multiplier.
C’est en Italie, que le virus se répand de manière incontrôlable. L’ensemble de la Lombardie a été placée en quarantaine. Les activités et les sorties y sont très limitées. En matière de football italien, toutes les rencontres devaient se dérouler à huis-clos. Mais, la décision est tombée, toutes les compétitions sportives italiennes, dont la Série A, sont suspendues jusqu’au 3 avril prochain.
De son côté l’Inter Milan a décidé de suspendre les activités de ses équipes de jeunes. Une décision qui élimine son équipe de l’UEFA Youth League, pourtant qualifiée pour les huitièmes de finale de la compétition.
En France, ça se complique également…
Rapidement, les manifestations rassemblant plus de 5 000 personnes ont été annulée ou reporté, sans vraiment toucher le football. Mais, ce week-end, en raison de la propagation du virus dans le Bas-Rhin, le match entre Strasbourg et le Paris Saint-Germain ne s’est pas joué. Un PSG doublement touché, puisque son huitième de finale retour face au Borussia Dortmund (ce mercredi 11 mars) se jouera à huis-clos.
En Ligue 1, les prochaines rencontres vont probablement se dérouler dans des stades vides (ou presque). En effet, Roxana Maracineanu, la ministre des sports, a annoncé que les matches de Ligue 1 et de Ligue 2, se joueraient devant 1000 spectateurs (maximum), jusqu’à nouvel ordre. Les rencontres pourraient se dérouler à huis-clos ou être reportées sur décision des préfets.
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En bref, le football vit une saison qui restera dans les annales.