Si les footballeurs ne sont pas forcément réputés pour leur bon goût stylistique, ils font parfois fort en termes de mauvais goût, notamment capillaire. Passe D a décidé de faire une petite sélection, composée de jeunes et d’anciens joueurs, pour constater que les choix hasardeux ne sont pas qu’une affaire récente, ni qu’une histoire de terrain. Attention, certaines images peuvent choquer.
Les coiffures louches, l’autre spécialité des footeux
Ronaldo
Si le Brésilien a marqué les esprits lors du Mondial 2002, c’est autant par ses huit pions dans la compétition, dont un en finale face à l’Allemagne, que par sa coupe de cheveux… spéciale. « El Fenomeno », qui en est effectivement un jusque dans ses orientations capillaires, a choisi d’afficher sur son crâne en partie rasé une sorte de pubis aux contours irréguliers. Une atteinte assez flagrante au bon goût que tous les passements de jambes supersoniques de l’ex-joueur du Real ne pourront effacer de nos mémoires. Non, jamais, M. Ronaldo.
Neymar
Brésil toujours, avec le 10 du PSG, qui est plutôt beau gosse et qui peut donc s’autoriser presque toutes les fantaisies capillaires du monde. Mais parfois, Neymar va trop loin, comme en témoigne ce passage chez un restaurateur italien, qui lui a renversé une assiette de spaghettis sur la tête. Al dente.
Taribo West
Paul Pogba, pourtant passé maître dans l’art de faire tout et n’importe quoi avec sa tête, n’est qu’un petit joueur face au défenseur nigérian qui a brillé dans les années 90, à l’AJA et à l’Inter. Lumineux par son engagement physique et son niveau de jeu, certes, mais aussi et surtout par ses coiffures fantaisistes, qui font des photos de Taribo West des sortes d’œuvres d’art contemporain : c’est coloré et inventif, mais franchement, on ne comprend pas où l’artiste a voulu en venir.
Giovanni Simeone
Le fils de Diego surfe sur une petite hype, en ce moment, à la Fiorentina et avec l’équipe d’Argentine. Alors autant ressortir du placard cette improbable décision stylistique, commise sous le maillot de River Plate. Un pari perdu ? Un hommage aux tonsures des samouraïs ? Une crise de démence ? Les questions se bousculent dans nos esprits étourdis.
Marouane Chamakh
On ne devrait pas tirer sur une ambulance, certes… Mais l’illustre buteur marocain des Girondins de Bordeaux, en n’assumant pas sa calvitie naissante, la mettait d’autant plus en évidence avec ses options capillaires douteuses, mélanges informes de cheveux longs dessus et derrière –parfois même nuque longue…– et courts devant. Cette photo de Marouane Chamakh, sous le maillot d’Arsenal, est presque aussi triste que sa carrière après son départ de la L1. C’est dire…
Diego Laxalt
A-t-on besoin vraiment besoin de développer ?
Abel Xavier
On a eu beau chercher, se poser de profondes questions sur le goût, l’originalité, l’excentricité, voire se plonger dans le paranormal et l’occulte : on n’a toujours pas saisi ce qu’a fait le défenseur portugais Abel Xavier, ce jour-là. Si vous avez une réponse, écrivez-nous en commentaire, on est preneur.
Allan Saint-Maximin
Certains joueurs osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. L’ailier de Nice est arrivé au centre d’entraînement, au début de cette saison, avec une coupe de cheveux du « turfu », comme on dit, assez indescriptible de mocheté : disons des frites un peu mollassonnes plantées irrégulièrement en cercle. En voyant ça sur l’Instagram de son coéquipier, Mario Balotelli a pris à ce moment-là une décision qu’il paye encore : ne pas venir s’entraîner. L’Italien, privilégiant le risque d’être en méforme la moitié de la saison, ne pouvait décemment pas côtoyer un coéquipier qui le battait à plate couture en termes de déchéance capillaire.
Rodrigo Palacio
Une queue de rat mort en guise de coupe de cheveux, c’est tellement original qu’on n’y avait jamais pensé. Rodrigo Palacio, qu’un défenseur de Serie A n’a jamais attrapé par la queue en pleine course en neuf saisons, l’a fait pour nous. Bien lui en a pris…
Bonus : Trifon Ivanov
Passe D se devait de rendre hommage à la fameuse coupe mulet du défenseur bulgare, qui a contribué à sa célébrité et à l’affection que les amateurs de football des années 90 lui portent. Trifon Ivanov, parti au paradis de la chevelure en 2016, incarne à l’extrême les errements stylistiques de cette période, entre maillots supra-amples, coloris horribles et, donc, mullett. Il ne lui manquait plus que la grosse moustache de tonton pour un sans-faute dans le domaine.
Si le cœur vous en dit, tentez de détrôner ces champions et envoyez-nous vos plus belles photos… Promis, on les gardera pour nous. Juré.
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