Passe D

Ce qu’il fallait retenir de ce week-end ?


Ce week-end, Nicolas Pépé, Nantes, l’OL et l’OM ont attiré notre attention. Vous êtes curieux de savoir ce qu’on en dit ? Suffit de lire juste en-dessous.


Ce qu’il faut retenir du week-end



Le joueur du week-end : Nicolas Pépé

Cette saison, le Lillois marche sur l’eau… et sur ses adversaires. Après l’OM la semaine dernière, c’est Nice qui a fait les frais, vendredi soir, de la forme étincelante de l’ailier ivoirien, qui a inscrit un but et délivré une passe D à Jonathan Bamba. Dans tous les bons coups face aux Azuréens, le joueur, 16 buts et 8 offrandes à ses coéquipiers en 23 matchs de L1, emmène dans son sillage son équipe, brillant deuxième de L1 à quelques unités de l’ogre parisien. Si refaire le coup de l’ASM en 2017 semble improbable, Lille peut au moins se targuer d’avoir très certainement un des meilleurs joueurs du championnat dans son effectif.

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La performance du week-end : Nantes

On a pensé à mettre en lumière la branlée qu’a foutu Chelsea à Huddersfield (5-0), avec deux doublés, du néo-Blues Gonzalo Higuain et d’Eden Hazard. Ou bien féliciter Galatasaray, qui a accueilli dans son effectif Kostas Mitroglou – ça, c’est une sacrée perf’ ! Mais on a voulu faire plus sobre, et évoquer le FC Nantes, ainsi que Cardiff. Vainqueur 1-0 samedi de l’Entente Sannois Saint-Gratien, en Coupe de France, après un match nul en L1 contre l’ASSE (1-1) dans la semaine, les Canaris ont repris vaillamment le chemin des terrains après le drame qui a touché le club, avec la disparition d’Emiliano Sala. L’émotion était intense à la Beaujoire, mercredi, et très certainement ce week-end également, dans la tête des joueurs et des supporters. Ils ont réussi à gagner la rencontre, en étant, peut-être, poussés par « Emi », surnom qui était écrit dans le dos des joueurs contre Saint-Etienne. Quant aux Gallois, ils ont rendu hommage au joueur argentin, en Premier League, avec une minute de silence qui fout les frissons. Sans même avoir eu la chance de le voir se battre comme un beau diable sur le terrain. A notre tour, nous saluons le guerrier argentin.

 

L’équipe du week-end : OL

Jean-Michel Aulas, le Karl Marx de la L1, avait affirmé dans la semaine que la rencontre contre le PSG était « une lutte des classes » pour l’OL. Hier soir, au Groupama Stadium, c’est donc le pauvre à 280 millions de budget qui a battu, sur le score de 2-1, le bourgeois parisien qui pèse 800 millions d’euros – selon l’économiste communiste lyonnais. Comme souvent dans les grands matchs, les joueurs de l’OL ont donc sorti le très grand jeu… au point que Paris puisse se sentir heureux de ne pas avoir encaissé plus de buts, tant ils ont vendangé devant les cages d’Alphonse Areola, par ailleurs très bon. Auteur d’une performance aboutie, la bande à Nabil Fekir a fait forte impression avant la double rencontre face au Barça, en Ligue des Champions. D’où il apparaît favori. Car si Pep Genesio, inspiré de revenir au Camp Nou après y avoir gagné plein de titres au début de sa carrière de coach, sort une compo’ aux petits oignons et remplace Memphis Depay, transparent hier, par le bourreau de Manchester City, Maxwell Cornet, tout est jouable… pour la meilleure chance française en Ligue des Champions. Vous ne croyez pas ?

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L’anti-performance du week-end : OM

Ne vous inquiétez pas, on ne parlera pas de l’OM chaque lundi. Mais après la défaite de Marseille à Reims, samedi soir, impossible de ne pas évoquer le naufrage. Canal a d’ailleurs eu la belle idée de diffuser le match en clair, sur C8, chaîne habituée à diffuser de la daube et qui là est restée dans la droite lignée de ses programmes habituels. Disons-le tout net : ce match a été pénible à suivre. Sans idée, sans mouvement, sans solution, les Marseillais se sont fait des passes en défense toute la rencontre, ignorant Mario Balotelli devant, sans jamais réellement inquiéter les Rémois, qui eux ont été efficaces sur leurs occasions. Bien aidé sur le second but, il est vrai, par Rolando, dont la performance délirante de nullité lui a valu d’être remplacé par… Jordan Amavi – v’la la sanction. Paraît-il qu’ils ont fait une grande réunion pour se réconcilier avec les supporters… Mais pas une seule pour licencier Rudi Garcia ? Catastrophique sur le terrain et en conf’ – il réussit à se plaindre encore une fois de l’arbitrage -, son départ apparaît comme la seule solution pour au moins accrocher… l’Europa League.