Passe D

Pourquoi la France ne gagnera pas le Mondial au Qatar

Supporters français, profitez bien durant quatre ans de la victoire des Bleus à la Coupe du monde russe. Passe D a le malheur de vous annoncer que, au Qatar, en 2022, nous ne gagnerons pas. Même avec Zinédine Zidane en tant que coach. C’est triste, mais c’est comme ça. Maintenant, ressaisissez-vous et découvrez en avant-première quelles sont les raisons de ce futur échec.

 

En 2022, la magie des Bleus en Russie devient un cauchemar au Qatar

 

La passoire

Le poste de gardien, décisif en Russie, cause bien des soucis au sélectionneur, en 2022. Âgé de 33 ans, Hugo Lloris a mis un terme à sa carrière internationale après le titre de champion d’Europe en 2020. Idem pour Steve Mandanda, 35 ans. Le troisième larron est, lui, toujours remplaçant au PSG : après Gigi Buffon (de ses 40 à ses 42 ans) puis Iker Casillas (39-40 ans), Alphonse Areola, 29 ans, est enfin devenu le suppléant d’un jeunot en 2022 : Manuel Neuer, 36 ans. Tous les espoirs reposent donc sur une ancienne passoire du TFC : Alban Lafont, 23 ans.

 

La malédiction

Depuis 1998, aucun des champions du monde n’a conservé son titre à l’édition suivante (le dernier doublé date même de 1962, avec le back-to-back brésilien). Pis, quatre sur cinq ont été sortis au premier tour. Heureusement, grâce aux bonnes relations entre Zidane et le Qatar, la France a « comme par hasard » une poule plus qu’à sa portée –Danemark, Iran, Costa Rica. C’est ensuite, en huitième, que les Bleus se font sortir par le Brésil de Neymar et Vinicius Jr., un but chacun (on vous laisse la surprise du score final).

 

La sono

N’en revenant pas d’être parachuté titulaire au côté du capitaine Raphaël Varane, Presnel Kimpembe, déboussolé, a complètement zappé sa sono au moment de faire sa valise. Résultat : les joueurs, entre deux rencontres, n’écoutent plus de musique comme en 2018 et ne peuvent donc pas danser. La cohésion du groupe est complètement ruinée. Florian Thauvin, toujours le 23e homme, tente de réparer l’oubli mais ses goûts musicaux très… marseillais (Jul et Soprano) provoquent des maux de tête terribles à la moitié de l’effectif. Et créent des conflits qui débouchent sur des bastons entre Parisiens –Yacine Adli, Areola, Kimpembe– et Phocéens –Bouna Sarr, Boubacar Kamara, Valère Zermain.

 

La possession

Zidane veut la possession de balle et impose ce style à l’équipe. Sauf que beaucoup de titulaires évoluent à l’Atlético de Madrid sous les ordres de Diego Simeone (Griezmann, Hernandez, Lemar, Pavard, Lacazette, Rabiot) et ne comprennent pas ce que « avoir la balle » veut dire. Surtout Grizi qui, à chaque fois qu’il touche le cuir, engueule Lucas Hernandez monté dans son couloir, lui ordonnant de rester derrière. La France est coupée en deux et fait peine à voir.

 

La chatte à DD

Didier Deschamps étant parti du côté de son ancien club, le Valence CF, double vainqueur de la Ligue des Champions, les Bleus ne peuvent plus compter sur la fameuse « chatte » à DD, qui a fait des malheurs en 2018 et 2020 –en finale de l’Euro 2020, l’Espagne a cinq titus blessés et s’incline 3-0 sur 3 csc. Orpheline, l’équipe de France touche huit fois les poteaux en quatre matchs et se fait refuser trois penaltys avec la VAR.

 

Le calendrier

Les Tricolores n’arrivent pas à se dire qu’ils disputent un Mondial en novembre et décembre. À cette période, ils rencontrent généralement des amateurs en coupe nationale. Les joueurs, désorientés et à deux doigts de la grève, mettent autant d’intensité que contre Noisy-le-Sec ou Osasuna Pampelune. Face aux danseuses du Brésil, en huitième, ça ne passe pas.

 

La moustache de Rami

En 2018, le porte-bonheur des Bleus était la moustache d’Adil Rami. Mais ce dernier ayant pris sa retraite internationale, il faut lui trouver un remplaçant. Tous les espoirs se tournent alors vers son partenaire à l’OM, Florian Thauvin. Jusqu’à ce que ses coéquipiers, qui pensaient qu’il était toujours rasé de très près, comprennent qu’il est en réalité imberbe. Se dévouant pour « la République », comme il le dit avec fierté, les larmes aux yeux, Antoine Griezmann se laisse pousser la moustache. Le résultat est tellement horrible qu’à chaque match de poule, l’arbitre lui met un carton jaune par principe. Suspendu au bout du troisième (la règle avait pourtant changé depuis la Russie), il rate le France-Brésil de l’élimination, en huitième de finale.

 

 

Évincés, les Bleus regardent des Auriverde revanchards laminer l’Allemagne 8-2 en finale et soulever le trophée. Ou plutôt Michel Platini, nouveau président de la FIFA, qui le brandit à leur place, tous les Brésiliens pleurant à chaudes larmes, étendus sur le sol, trop heureux d’avoir gagné une compet’ avec Thiago Silva dans l’équipe.

 

 

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