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Un maillot, une histoire : mythes et héros de la Roma

Il était une fois, dans une contrée pas si lointaine –l’Italie–, à une époque légèrement reculée, une équipe de football romaine qui gagnait des titres. Des scudetti notamment. Jadis, autrefois. Un temps révolu, celui à qui le célèbre « c’était mieux avant » fait référence. Une autre ère qui voyait Batistuta aka Batigoal faire trembler les filets, quand Totti avait la petite vingtaine et que Pierluigi Collina officiait sur les terrains de la Botte et du monde entier. Un 3e et dernier titre de champion d’Italie acquis en 2001, et puis plus rien à se mettre sous la dent, si ce n’est deux petites coupes nationales en 2007 et 2008. Toutefois, à défaut d’avoir abondamment alimenté son palmarès sportif, la Roma a construit son histoire autour d’un maillot réinventé et nourri d’anecdotes. En voici une sélection purement arbitraire.

 

1992-1993, la naissance d’une légende vivante

Certes ce maillot Adidas ne paie pas de mine, pourtant il en ridiculise une flopée d’autres. Au paroxysme de la simplicité, avec son imprimé Barilla –et l’Italie est là–, il a vu éclore une légende, un certain 28 mars 1993. Ce soir-là, à 16 ans et demi (à cet âge, le demi a son importance), « Cesco » porte la tunique de la Louve pour la première fois, pour ne jamais le quitter. 718 matchs, 287 buts et un demi-dieu plus tard, ce maillot reste un pièce collector, imprégné de l’ADN de Francesco Totti. Par ailleurs, bien entouré, il peut facilement guider judicieusement votre look vers les sentiers du old school.

 

2002-2003, le maillot deuxième peau

En 2002, Kappa impulse un nouvel élan au maillot rouge avec un modèle très près du corps, totalement moulant. Une coupe que l’on retrouvera d’ailleurs la même année sur les épaules auxerroises de la bande à Mexès, Cissé, Boumsong… Quoi qu’il en soit, pour la première fois de son histoire, la Louve a osé le pari stylistique en revisitant le look de sa tunique. Le succès est au rendez-vous et contamine une ribambelle de foots de rue, en France. Pas de col classique, une bonne dose d’élasthanne, autrement dit l’accessoire idéal pour ceux qui veulent exposer leurs muscles saillants !

 

2006-2007, le blanc leur va si bien

La Ligue des champions brise des rêves, mais aussi des reins. Anthony Réveillère peut en témoigner. L’ex-Rhodanien ne s’en est jamais vraiment remis. Google non plus d’ailleurs, puisqu’en tapant Mancini dans le moteur de recherche, le club de l’Olympique Lyonnais est proposé en suggestion. Flash-back, mars 2007, l’AS Roma défie l’OL en huitième de finale retour de Champions League. Alors que les Romains mènent déjà 1-0 à Gerland, Mancini profite d’un contre initié par Taddei pour entrer dans l’histoire. Transcendé par le maillot blanc moulant de Diadora, l’ailier brésilien enchaîne 1, 2, 5 passements de jambes (que Réveillère compte encore à ce jour) pour se libérer de l’arrière droit lyonnais, puis envoie un missile du gauche dans la lucarne de Greg Coupet. Un but mémorable inscrit grâce à un maillot d’anthologie.

 

2013-2014, Erreur 404 équipementier introuvable

Une histoire de polichinelle qui a coûté bien cher au club de la capitale italienne. Cette saison aura été marquée par l’absence d’équipementier sur le maillot giallorossi. En cause une rupture précipitée avec la marque historique Kappa, alors que le contrat avec Nike, opéré par les nouveaux dirigeants romains, ne devait prendre effet qu’une année après. Le club a ainsi vu près de 8 millions de revenus de sponsoring lui filer sous le nez. Et la distribution du jersey –au design loin d’être aussi léché qu’habituellement–, quasiment inexistante dans les différents points de vente, n’a rien arrangé. Toujours est-il que cet exercice 2013-2014 a vu la Roma revenir jouer les premiers rôles : sous les ordres de Rudi Garcia, la Louve a terminé 2e juste derrière la Juventus.

 

2016-2017, vers l’infini et au-delà

Une troisième place en championnat, une élimination en quart de la Ligue Europa… Les ingrédients parfaits pour concocter une saison vierge. Un exercice sans remous, jusqu’au jour que tout amoureux du football aurait souhaité repousser : le 28 mai 2017. À cette « funeste » date, la tunique rouge, superbement ajustée, sera portée une dernière fois par Francesco Totti. Après 30 minutes de jeu, sous l’ovation des tifosi de l’Olimpico, « Il Capitano » tire sa révérence, et retire le maillot de la Roma une dernière fois. Un maillot que le principal intéressé offre à un supporter en fin de rencontre. Et pour la postérité, le club envoie une réplique authentique dans l’espace de la base de Kourou, en Guyane française ! Un hommage aussi spécial que spatial.

 

2017-2018, la classe incarnée

Fidèle à son histoire, et égale à son standing. Cette déclinaison 2018 est la sobriété au service de l’élégance. Un col rond classique accompagne la coupe ajustée de ce maillot qui s’évite toute fioriture. Virgule Nike discrète, logo travaillé, pas de sponsor… Bref, un look raffiné et un design travaillé qui permettent à Dzeko d’enfiler les buts comme des perles, et à Nainggolan d’y assortir merveilleusement sa crête. Prix : 139,90 euros (en promo à 97,90 euros).

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Maillot 2017-2018 – Lien vers Footcenter

 

Par ailleurs, parce que les héros ne meurent jamais, le maillot collector et inédit floqué Totti, saison 2017/2018, est toujours en vente au prix de 103,99 euros. Pour la petite anecdote, il fait partie des modèles les plus vendus.

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Maillot Nike 2017-2018 Totti – Lien vers madeinsport.com

 

 

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