Mamadou Sakho, passé par le Paris Saint-Geramain et Liverpool, à livré sur le plateau de BeIN Sport les difficultés qu’il a connu avant de devenir footballeur.
Si il ne fallait retenir qu’un seul match de la carrière de ce défenseur atypique, ce serait le France Ukraine (3-0) du 19 novembre 2013. Un soir de barrage retour pour la qualification à la Coupe du Monde 2014, il inscrit, du haut de ses 23 ans, un doublé qui permis aux Bleus de s’envoler pour le Brésil. Auteur ce soir là de ses deux seules réalisations sous le maillot tricolore. Aujourd’hui trentenaire, Sakho dispute sa 4ème saison sous le maillot Crystal Palace, en Angleterre. Peu épargné par les blessures, il n’à prit part qu’a 8 matchs cette saison. Son expérience du haut niveau fait de lui un des cadres du vestiaire du club londonien, un statut qui lui à été propre partout où il est passé.
Précoce, il est devenu le plus jeune capitaine de l’histoire du PSG à 17 ans, le soir de sa première titularisation en Ligue 1, face à Valenciennes. Le brassard lui est définitivement attribué au lancement de la saison 2011-2012, suite au départ en retraite de Claude Makelele. Le défenseur central, s’est donc pleinement imposé à Paris, et y a disputé un total de 201 rencontres. En 2013, il remporte avec le club de la capitale son unique titre de Champion de France de Ligue 1, puis rejoint Liverpool dans la foulée.
Ses capacités de leader, Mamadou Sakho les doit à une enfance pas toujours facile. D’origine sénégalaise, il grandit avec sa famille dans le quartier de la Goutte-d’Or, à Paris. Peu après son entrée au centre de formation du PSG, il perd son papa à l’âge de 13 ans. Depuis, il à dû prendre en charge la vie de sa famille, au point de mendier quelques pièces dans la rue afin d’acheter du pain. En 2013, il revient sur cette période difficile de sa vie, sur le plateau de BeIN Sport : “J’ai perdu mon père à 13 ans. je devais devenir un homme. Pour moi, c’était pas une option de jouer au foot, c’était un devoir. On m’a demandé si c’était difficile d’être capitaine du PSG à 17 ans, mais le plus difficile était d’être capitaine de ma famille à 13 ans.”