PSG

La dream team du PSG version Qatar

À Passe D, on aime les débats que provoquent des sélections très subjectives. Alors on a décidé de faire le onze type du PSG depuis l’arrivée des Qatariens. Pourquoi ? Pourquoi pas.

En 2016, le toujours très inspiré Zlatan Ibrahimovic a dit : « Sans manquer de respect à personne, le PSG est né quand le Qatar est arrivé. » On est peut-être un peu naïfs mais on a cru le Suédois sur parole, c’est pour ça qu’on a décidé de faire une dream team des joueurs du Paris Saint-Germain depuis sa naissance. En 2011, donc. Préparez les pop-corn mais retenez les insultes, on ne va pas tous être d’accord. Sauf sur une chose : Layvin Kurzawa n’a pas sa place dans cette équipe, quels que soient les critères.

Au niveau de la tactique, on a opté pour un 4-3-3, le PSG n’ayant jamais joué autrement. Et malgré son nom un peu chelou, la tactique dite « du sapin » d’Ancelotti était également une variante du 4-3-3. On place d’ailleurs ce dernier aux commandes, car c’est bien l’unique entraîneur passé par la capitale à avoir gagné la Ligue des Champions. Trois fois. Mais ailleurs.

 

 

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Salvatore Sirigu

Dans les buts, le seul gardien pour lequel il n’y a jamais réellement eu débat quant à son niveau. Pas le meilleur (à terme, ce sera Alphonse Areola), mais un soldat qui a grandi en même temps que le projet, avant que Lolo Blanc ne décide que le goal devait savoir jouer au pied. Surtout bon avec ses mains, contrairement à Kevin Trapp, qui lui a succédé, le beau gosse rital a bourlingué en prêt en Espagne avant de rentrer au pays, au Torino.

 

 

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Serge Aurier

On aurait pu choisir le clinquant avec Dani Alves, mais on a préféré mettre en avant la tête brûlée Serge Aurier. Son hallucinante sortie de route médiatique sur le Président complètement soumis au Roi suédois a fait parler, et a notamment éclipsé le niveau énorme qu’il avait alors atteint. S’il avait tenu sa langue, il serait déjà au Barça. Pas de bol.

 

Thiago Silva

« O Monstro » aka La Pleureuse a pourtant fait chialer pas mal d’attaquants de L1 et d’Europe. Souvent critiqué pour ses absences dans les grands rendez-vous, il est pourtant indéniablement le meilleur défenseur que le PSG ait eu depuis sa naissance (en 2011, doit-on le rappeler ?).

 

Presnel Kimpembe

Une petite demi-surprise : on a choisi la maxi-promesse qu’incarne Presnel Kimpembe, au lieu d’Alex ou de l’arnaque David Luiz. L’argument du match du Barça revient toujours, et pourtant : Messi se transforme en Lassie et devient super-docile face au maître Presnel, aligné sur le pré à l’aller. Au retour, Kimpembe est sur le banc, le PSG en prend 6. Coïncidence ?

 

Maxwell

Doit-on ajouter un commentaire ou son talent, sa classe et son élégance sur et en dehors du terrain parlent pour lui ?

 

 

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Marco Verratti

Il parle beaucoup avec ses mains et chante magnifiquement avec ses pieds. Le Rital aux yeux clairs séduit le Parc depuis son arrivée en 2012, en provenance de Pescara. Ses arabesques devant la surface quand deux-trois adversaires le pressent foutent le frisson.

 

Thiago Motta

Fourbe, lent et tricheur… mais indispensable, quand il est à son meilleur niveau (ce qui n’est plus le cas). Il faisait partie d’un des meilleurs milieux à trois d’Europe pendant l’ère Laurent Blanc. Comment lui enlever ça ?

 

Blaise Matuidi

La Pieuvre a huit poumons et a eu le temps de cavaler sous le maillot parisien pour le prouver. Inélégant mais efficace, sous-coté mais toujours titulaire, Blaise Matuidi est l’homme de l’ombre qui fait de l’ombre à tous les autres. Précieux… pour les Turinois désormais.

 

 

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Neymar Jr.

Quelques mois au PSG et déjà incontournable. Le capricieux Brésilien régale, distribue des caviars, des petits ponts et des patates en lucarne. Quelqu’un de meilleur que lui a-t-il déjà porté ce maillot ? Tellement fort qu’il va bientôt diriger le club, avec son padre (ah, ce serait déjà le cas ?).

 

Zlatan Ibrahimovic

Zlatan a dominé la L1 comme un tyran, avec des ailes de pigeon acrobatiques, des frappes de mule en lulu et des embrouilles avec les centraux adverses. Il a même sorti un parfum (avec sa sueur, dit la légende), validé (et donc porté) par Marco Verratti. Arrivé comme un roi, parti comme une légende.

 

Edinson Cavani

Mésestimé parce qu’il a souvent assommé des spectateurs en tribune. Il est pourtant le plus prolifique buteur de l’histoire du club, tout en ayant œuvré deux saisons à gauche pour laisser la place en pointe au nouveau joueur du LA Galaxy. Grand, et humble, en plus.

 

 

© Panini – adit