Imaginez : le dirigeant russe débarque dans un add-on du jeu. Disons l’update « World Cup », c’était de saison et couleur locale. On vous a créé sa fiche exclusive et, sans briser le suspense, on peut vous dire qu’il a quelques arguments à faire valoir…
Vladimir Poutine fiché à “FIFA”,
une exclu Passe D
Bon, sans surprise, Poutine joue pour la Russie. Il est défenseur central –floqué du numéro 5– afin d’avoir une bonne vision de tout ce qui se passe sur l’ensemble du champ de bataille. Et il a le brassard de capitaine, évidemment.
Vitesse : 48
Pas tout à fait la moyenne. Vladimir ne part pas vraiment au quart de tour, il observe assez longuement et passe à l’action ensuite (pas que ça soit toujours une bonne décision). Un petit coup de folie de temps en temps, sur une accélération éclair, rattrape un peu sa note.
Dribble : 83
VP5, sans réaliser de dribbles chaloupés, maîtrise son sujet quand il s’agit de faire « l’anguille ». Il efface ses adversaires avec aisance et efficacité, usant de feintes dévastatrices et imprévisibles.
Tir : 82
Une bonne frappe, pour un DC. Il est capable d’envoyer des missiles, de loin, sans ciller. Toutefois, il vise l’homme, pas les lucarnes. Sa note s’en ressent un peu.
Défense : 96
Le mur de Leningrad est quasiment infranchissable, et sa capacité d’intimidation n’y est certainement pas étrangère. Rares sont ceux qui osent s’attaquer frontalement au rugueux défenseur. Bien leur en prend, ils seraient reçus comme il faut.
Passe : 10
Il ne faut pas demander à Poutine de partager. Il ne le fait qu’en dernier recours et uniquement avec une idée derrière la tête, une stratégie bien élaborée dont il a seul le secret. Il obtient tout de même 10, on ne voulait pas avoir de problème.
Physique : 91
« Force et agressivité » pourrait être la devise du Roc de Saint-Pétersbourg. Et ce, malgré sa très petite taille (1,67 m) pour le poste. Le poids des années semble n’avoir que peu d’emprise sur ses aptitudes, probablement entretenues grâce à la chasse à l’ours. Côté endurance, carton plein, eu égard à sa longévité dans le Milieu.
Avec une note globale de 92, Vladimir Poutine s’affirme comme un choix plus que judicieux pour une doublette en défense centrale. L’association avec un joueur (beaucoup) plus grand, (beaucoup) plus rapide et (beaucoup) plus technique risque de faire des merveilles/étincelles. De toute façon, il n’acceptera pas d’être mis de côté, c’est titu/capitaine/star/tsar ou rien. Et niveau communication, attendez-vous à faire profil bas : « Platov » (son surnom à l’école du renseignement) n’est pas très loquace. Finis, les tweets en mode déguisé ou les Periscope chicha, place au labeur et à la souffrance en silence.
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