Ce qu’il faut retenir de ce Week End


Passe D a observé le football français et européen ce week-end et a décidé de mettre en lumière une équipe et trois joueurs, dont deux évoluent en L1. Pour le meilleur et un peu pour le pire.



Ce qu’il faut retenir du week-end


Le joueur du week-end : Mario Balotelli

Vendredi soir, Mario Balotelli a bouffé un Grec en à peine 15 minutes. Certes, Marseille s’est incliné 1-2 contre le LOSC, pour la 10e fois sur les 17 dernières rencontres, toutes compétitions confondues. Certes, les supporters ont jeté un pétard sur Jordan Amavi – non, il n’est pas coiffé comme ça à cause de l’explosion qui a suivi et qui a entraîné l’arrêt du match durant 38 minutes. Mais dans ce marasme, Mario Balotelli s’est montré à son avantage.

Actif à la pointe de l’attaque, jouant en remise avec ses coéquipiers ou envoyant des pralines autour des cages lilloises, l’ancien Niçois, plus fit que fat, comme on pouvait le craindre après une première partie de saison où il est apparu hors de forme à Nice, a plus montré en un quart d’heure que Kostas Mitroglou et Valère Germain réunis depuis le début de la saison. Si son but de la tête sur un corner, dans le temps additionnel, est anecdotique pour le résultat, il valide son très intéressante entrée, qui peut faire espérer aux Olympiens de remonter la pente avec lui aux affaires, devant. Tandis que son concurrent grec, lui, la dévale à toute berzingue, la pente, tant ses apparitions sur le pré sont de plus en plus catastrophiques.

La performance du week-end :

Si on a pensé à saluer le match de l’arbitre de PSG 4-1 Rennes, Karim Abed, qui a réussi, même en utilisant la VAR, à ne pas expulser Mbaye Niang après un tacle venu d’ailleurs sur Thilo Kehler, on a finalement choisi de mettre en avant un autre Karim, Benzema celui-ci. Le joueur du Real a effectué une belle partition hier, lors de la victoire 2-4 à l’Espanyol Barcelone. Auteur d’un doublé, le Français, capitaine à la sortie de Sergio Ramos à la 46e, a régalé ses partenaires par ses remises inspirées, au point que Lucas Vasquez le désigne en zone-mixte comme « le meilleur numéro neuf du monde ». Super Mario a fait un bon petit match contre Lille mais personne, à l’OM, ne s’est ensuite hasardé à sortir un truc pareil…

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Benzo.

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L’équipe du week-end : Manchester United

Est-ce que Ole Gunnar Solskjaer a des superpouvoirs conférés par son ancien statut de super-sub ? Depuis qu’il est le coach de Manchester United, l’équipe moribonde sous José Mourinho a tout gagné, soit huit rencontres de suite. Vendredi, lors du 4e tour de la FA Cup, les Red Devils sont allés battre Arsenal à l’extérieur, sur le score de 3-1. Même Alexis Sanchez, qui n’était plus que l’ombre de lui-même depuis son arrivée au club il y a un an pile, s’est réveillé et a inscrit le premier but de la rencontre.
Si le PSG avait des raisons de ne pas être inquiet lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, il va devoir dorénavant se méfier : le club francilien, pas certain de pouvoir compter sur Marco Verratti et Neymar, n’est pas à l’abri de se faire éliminer de la compétition par une équipe qui marche actuellement sur l’eau. Et sur tous ses adversaires.

L’anti-performance du week-end : Naldo

On pensait Cyril Jeunechamp sans concurrence, mais la nouvelle recrue monégasque est en train d’établir de nouvelles normes en matière de carton rouge. Le défenseur de 36 ans, Naldo, qui à son âge n’y voit vraisemblablement plus très clair, a joué trois rencontres de L1 avec l’ASM et n’en a fini… qu’une seule. Selon Opta, aucun joueur n’a réussi cet exploit sur les trente dernières années.
Le 19 janvier, lors de son deuxième match de L1 avec Monaco, contre Strasbourg, Naldo avait reçu son premier rouge en annihilant une occasion de but dès la 7e minute. Résultat ? 1-5 pour les Alsaciens. Samedi soir, contre Dijon, rebelote : à la 60e, l’ancien défenseur de Schalke 04, qui couvre d’ailleurs Kwon Chang-hoon sur le premier but de Dijon, fait péter un tacle monstrueux sur Julio Tavares, et se prend un rouge direct. Au final, 2-0 pour les Dijonnais, adversaire direct des Monégasques pour le maintien. Les dirigeants du club du Rocher, qui pensaient faire une bonne affaire en le recrutant, cet hiver, attendent dorénavant son quatrième match de L1 avec la boule au ventre…