Mon Petit Gazon, les lundis matins funky et funny, tout ça… Le mastodonte français du fantasy foot escalade les marches du succès à vitesse grand V. Plus de 700 000 utilisateurs et un gros coup de boost, tout récemment : 1 million d’euros supplémentaires dans la besace. Et cette levée de fonds ne s’est pas faite auprès de n’importe qui. Parmi les nouveaux investisseurs, Sébastien Bazin et Martin Solveig, oui messieurs dames. Aussi certain que vous connaissez ces deux noms, vous devez faire partie des centaines de milliers de joueurs à s’écharper sur MPG si vous lisez ces lignes.
Mais comment sortir de la masse ? Comment survivre dans cette jungle sans pitié ? Comment ne plus être le souffre-douleur (souvent de manière justifiée, il faut l’avouer…) du mur de la taille ? Pour repartir sur de bonnes bases, on vous livre 5 tips qui regonfleront vos pectoraux et votre moral. Laissez-vous coacher et vous remplirez l’armoire à petits badges, la gloire et la manière en plus. Pour l’humilité Mourinho Style, c’est cadeau.
1 – On coud ses poches aux enchères à 2 ou à 4
Avec peu de joueurs (1 à 3 autres en plus de vous, donc), pas besoin de dilapider votre maigre pécule de 500 millions. Vous avez probablement vos targets favorites, soit. Mais n’hésitez pas à enchérir au prix de base sur un maximum de noms au premier tour. Tout le monde ne pourra pas prendre les mêmes. Résultat, vous recrutez des bons gars à prix d’or, et vous pouvez lâcher le Livret A ensuite quand les adversaires sont à sec. Il restera toujours du tout bon au 2e voire même au 3e tour. Et si vous avez peur que d’autres lecteurs de Passe D soient dans votre ligue, tentez le mythique +1 ou +2M€, au cas où.
2 – On adapte la taille de sa défense
Entendons-nous bien, on parle de taille uniquement quand Zahia n’est pas dans les parages. Elle a cette fâcheuse tendance à bouleverser toutes les prévisions. À domicile, on place une ligne défensive à 3 ou 5. Un joueur bien noté parviendra potentiellement à scorer un but MPG en se confrontant au gardien adverse, sans besoin du « ,5 » (priorité à l’attaque à la maison). À l’extérieur, par contre, il faut justement rajouter ce petit demi-point pour marquer => défense à 4. Évidemment si vous êtes aussi frileux qu’un Garcia qui va au Louis-II, faites comme vous voulez…
"Garcia. Le 27 août 2017, il aligne 6 défenseurs et prend 5 buts. Ce crime contre le foot, c'est ce soir dans Faîtes Entrer l'Accusé" #ASMOM pic.twitter.com/szJiUtFcnI
— Chanandler Bong (@GaelSimon1) August 27, 2017
3 – On révise sa gauche et sa droite
Bâbord/tribord, ouest/est, socialistes/républicains (quoique, rien de sûr pour cette dernière)… Peu importe tant que vous comprenez le concept. Les remplacements forcés (pour un titu de votre compo qui ne joue pas IRL) sont effectués automatiquement de la gauche vers la droite. Donc adaptez votre banc et, surtout, vos changements tactiques. En gros, respectez l’ordre « automatique ». Si vous prévoyez de remplacer votre titulaire le plus à gauche sur le terrain, faites-le par le joueur le plus à gauche (par catégorie de poste, bien sûr) sur votre banc. Ça vous évitera de ruiner toute votre stratégie à cause d’un seul gars qui a eu une gastro. Vous n’avez rien capté ? Pas grave, contentez-vous de sourire (ou de gueuler), sur un malentendu…
https://www.instagram.com/p/BdxdFSenpYs/?tagged=brunogenesio
4 – On prépare ses arrières au mercato
Vous arrivez en milieu de saison et voulez envoyer du lourd en attaque avec trois pointes ? C’est le dernier match et il faut blinder son goal-average grâce à cinq défenseurs ? Oui mais voilà, le maraboutage Diaby est passé par là. S’il est en plus doublé de la patrouille Rool, c’est la cata. Ceci dit, la malchance, ça se prépare. Au mercato (attention, il ne s’agit pas non plus de prendre n’importe qui, misez sur les titus en puissance). Pour pouvoir être en mesure de sortir la formation que vous voulez quand vous le voulez (et c’est quand même le propre d’un coach, tout du moins un sacré avantage), n’ayez pas peur de recruter suffisamment. L’idée est d‘avoir assez de forces vives d’une part pour mettre des joueurs sur le terrain, d’autre part pour leurs remplaçants. Et de palier, donc, aux placardisés/blessés/suspendus. En défense, 8 ou 9 mecs (pour possible compo à 5 derrière + au minimum 1 sur le banc). Au milieu, idem, 8 ou 9 (5 max + 2 remplaçants mini). En attaque, 6 voire 7 (3 titus, 3 remplaçants). Vous avez bien calculé, ça fait dans les 27 larrons (avec les 2 gardiens). Certains d’entre eux seront des « joueurs de complément » (on n’a pas dit des boiteux, hein…). Tout dépend aussi de la façon dont se déroulent les enchères. Mais vous n’avez jamais rêvé de savoir enfin ce que c’est, les « problèmes de riche » ? #Qatar
Problème de riche : on se plaint beaucoup du mercato Parisien… Mais quand on se remémore ça (France Foot août 2005) pic.twitter.com/VgS3AaTKvV
— Julien P. ⭐⭐ (@Luciano_kid) June 24, 2015
5 – On n’a pas de pitié avec les attaquants
On tente de miser sur les buts réels. Et la grosse grosse majorité des attaquants qui scorent ne récupèrent pas une note à moins de 6. C’est déjà arrivé, mais rarement. Peut-être avec Lacina Traoré. Quoique, il n’a pas marqué… Bref, on ne perd rien à tenter la chance du remplaçant. De toute façon, ce n’est pas un attaquant qui empêchera les buts MPG de l’adversaire, et il est peu fréquent qu’il plante MPG avec un 5 (bon, ça, ça arrive un peu plus souvent, mais on court le risque). DONC changement tactique pour une note inférieure à 6 (tapez 5,5, c’est plus clair). Attention si vous mettez Zahia (en bonus), Suarez ou la piquouse de tonton, les cartes sont un peu redistribuées.
Pour mettre tout ça en pratique, rendez-vous sur Mon Petit Gazon. On sent déjà votre belle confiance retrouvée prête à magnifier Nolan Roux ou Florent Balmont.